La migraine est une pathologie connue depuis des siècles mais pourtant, sa physiopathologie n’est pas encore totalement élucidée. Elle continue de susciter l’intérêt des chercheurs afin de développer de nouvelles voies thérapeutiques. La migraine touche plus de dix millions de français et elle est classée au vingtième rang des maladies handicapantes par l’Organisation Mondiale de la Santé.
Pourtant, cette pathologie reste encore sous-estimée et sous-diagnostiquée : seulement 20% des migraineux consultent leur médecin à ce sujet. De plus, un grand nombre de migraineux sont en abus médicamenteux, souvent de par une automédication non-adaptée. La migraine altère considérablement la qualité de vie par ses diverses manifestations comme des douleurs, des troubles visuels, des vomissements…
Du fait de la très grande variabilité de cette pathologie, on peut dire qu’il existe autant de formes de migraines que de personnes qui en soufrent. D’autre part, chez une même personne, chaque crise est unique, de par son facteur déclenchant et/ou son déroulement. Ainsi, il n’existe pas une, mais des migraines. Devant ce constat, des personnes souffrant de différentes formes de céphalées, dont les migraines, s’orientent vers des thérapies complémentaires comme le Shiatsu.
La force du Shiatsu réside en son approche globale. En effet, il ne s’intéresse pas qu’à l’aspect physique de l’individu mais également à son aspect psychique, émotionnel et énergétique. En énergétique orientale, la tête est le lieu de convergence d’un grand nombre de méridiens. Or, lors d’une stagnation, d’un blocage de la circulation ou d’insuffisance de substances vitales, une douleur se produit. Les céphalées chroniques et les migraines sont analysées en fonction des méridiens, des organes et/ou entrailles impliqués. Leur différenciation se fait en fonction de leur apparition, du moment et des circonstances où elles surviennent, de leur localisation et des caractéristiques de la douleur. Elles sont attribuées à un blocage, une stagnation du Qi au niveau des méridiens de la tête. Le Shiatsu permet ainsi de rétablir la libre circulation des énergies mais également des fluides. D’un point de vue physiologique, le Shiatsu a une fonction générale de stimulation de l’ensemble du métabolisme. Il agit de manière bénéfique sur la respiration, le système nerveux parasympathique, les tensions musculaires, les effets secondaires liés à la prise de médicaments…
I.N